lundi 8 mai 2017

Moverio BT 300 - THE TEST (Partie 2 - Détails)


Bon, voilà le volet 2 de ce test des Moverio. Les BT-300 sont donc des lunettes de réalité augmentée, c'est à dire que des informations sont envoyées en surimpression sur une image réelle. Est-ce fiable, pratique, irremplaçable, nul, gadget ?
Je vais essayer de répondre à cette interrogation que peuvent avoir les pilotes de drones DJI, mais avant nous allons détailler ces lunettes et voir si elles peuvent être faites pour vous avant d'aller plus loin.

Découverte des lunettes
Je consacre quelques paragraphes pour vous décrire ces lunettes, car lorsque je cherchais des informations sur Internet, je suis resté sur ma fin, et je vais essayer de vous fournir certains renseignements que je n'ai pas trouvé. L'investissement n'est pas négligeable, s'assurer qu'on pourra les porter, est un minimum.


Voilà les lunettes, telle qu'elles se présentent dans leur étui. L'étui en lui même est de bonne finition, il est semi rigide, de dimension raisonnable  pour être transporté dans un sac (21x11x6 cm), alvéolé intérieurement pour protéger efficacement cet accessoire. Il est de couleur noire, résistant aux projections d'eau, une fermeture éclair permet l'ouverture à 180° des 2 parties, une petite étiquette Epson rappelle le contenu.

Les lunettes en elles même sont étonnamment légères (69g) avec un câble de liaison d'une longueur de 1 mètre, solidaire au niveau de la branche gauche et non dé-clipsable. La fixation de celui-ci parait cependant solide.


Ne vous attendez pas à des verres fins sur ces lunettes, ils sont au contraire très épais (10mm), non pas en verre mais en genre de plexiglas (chaque fois que je dis ce mot, ça me fait penser à Tintin) parfaitement translucide et dans lequel on peut distinguer l'emplacement des 2 écrans qui sont obliques par rapport à l'axe de la vue. Une fois en place, vous aurez un look de cyborg et ceux qui vous regarderons en face auront certainement un rictus au bord des lèvres...


Sur l'image suivante, qui est une vue par en dessous des lunettes, vous pouvez les distinguer facilement.


Le coté droit présente un embonpoint latéral dans lequel vient se loger la caméra de 5Mpixels permettant de faire des photos ou vidéos grâce à une application pré-installée, mais qui ne permet pas, d'après mes premiers tests, d'enregistrer sur la carte micro-SD que l'on peut insérer dans le contrôleur, mais sur la mémoire interne du système qui est limitée à 16Gb.


Le coté gauche n'a pas de particularité spécifique si ce n'est que de recevoir le câble de liaison avec le boitier. Au passage vous pouvez voir la qualité des plastiques entant dans la fabrication des lunettes, gris argenté et noir. 


Sur l'image prochaine, vous avez un aperçu des dimensions du boitier par rapport aux lunettes, et vous remarquerez également que les branches sont extrêmement resserrées, à tel point que pour les chausser, j'ai préféré, à l'usage, les faire glisser par le dessus le crane de crainte de casser les branches. Je les ai aussi porté normalement, les branches sont en fait très flexibles, mais une fois en place, elles restent bien fixées sur votre tête.


Pour finir les présentations, je vous met une autre photo sur laquelle vous pouvez distinguer les alvéoles à l'intérieur de l'étui, dans lequel le matériel est parfaitement bloqué. En parlant de cet étui, le couvercle présente une bande velcro pour immobiliser le câble, il aurait été judicieux de mettre également une filet sur la longueur de l'étui pour y transporte le chargeur et son câble. En effet, et c'est une bonne surprise, le chargeur est minimaliste et vraiment hyper transportable.


Le chargeur, le voici, il mesure 6x5x1cm, les 2 parties métalliques que vous apercevez sont mobiles et peuvent être positionnées à 90° de façon à recevoir la prise de type Européenne livrée avec. Ce chargeur, démonté, et le câble USB d'alimentation trouveront leurs places dans l'étui (c'est pour ça qu'il aurait fallu le filet !). Le briquet est juste là en clin d’œil pour donner une échelle.


Voici une photo où vous pourrez constater que le soleil du Sud-Ouest n'est pas une vaine légende, les mentos sont là pour vous donner une idée de l'encombrement de l'étui. (oui, je sais, il n'y a pas que dans le Sud-Ouest qu'il y a du soleil 😋)


Et enfin, le boitier contrôleur constituant le cœur des commandes de l'affichage des lunettes, de dimension minimale  (56mm × 116mm × 23mm), en plastique noir, comporte toutes les commandes pour gérer le système Android.


Le câble vient s'enficher dans sa partie inférieure, avec un détrompeur mécanique et visuel, les 2 petits triangles latéraux doivent être visibles lors du branchement. Vous avez aussi un aperçu du clip de veste situé au milieu de la longueur du câble avec la connectique pour brancher l'ensemble écouteurs-micro fourni avec l'appareil.

Réglages pour la vue
Les BT-300 sont des lunettes, il faut donc les régler à sa vue (Lapalissade)
La première chose à s'assurer, c'est l'écartement des 2 écrans par rapport à l'écartement de vos pupilles. Sur les Moverio, il est fixé à 70mm de part la conception des lunettes qui ont 2 écrans intégrés dans les verres. Ce sera cependant le point crucial qui vous décidera à franchir le pas, si  vous recherchez ce genre de solution pour le FPV. 
Vous pouvez avoir une idée grossière en mesurant cet écartement devant un miroir, personnellement je suis aux alentour de 60mm et cela n'a pas posé de problème majeur.


Cet écart inter-pupillaire est corrigé grâce à vos lunettes de vue que vous pourrez porter de concert avec les BT-300, il suffit de remplacer le repose nez par un autre modèle fourni, un peu plus long et qui permet à vos lunettes de reposer dessus.
Votre opticien pourra aussi vous confectionner des verres qui seront ajustés sur une monture en plastique qui viendra se fixer à l'emplacement du repose nez, celui-ci venant enfin s’insérer dans la mini monture. 

Pour avoir une image nette sur un écran projeté, il faut aussi régler la profondeur visuelle tout comme avec un projecteur vidéo vous réglez la bague de mise au point. Ici pas de bague, il vous suffit de positionner les lunettes un peu plus en avant ou en arrière de façon à faire le focus. Les branches étant longues et droites, cela ne pose pas de problème, elles restent bien en place, une fois la distance réglée.

Elles sont en effet à distance focale variable, à savoir que si vous regardez vers un mur à 1 mètre de vous, vous aurez un petit écran projeté, si vous regardez à l'infini, vous aurez l'impression de regarder un écran de 3 mètres de large et qui s'affiche à une distance de 5 mètres de vous.

Je n'ai pas pu, dans cet article, vous détailler le fonctionnement des Moverio pour plusieurs raisons : je suis limité en longueur de texte, et je viens de me rendre compte que je parle beaucoup, et j'ai raté certaines prises de vue qui étaient destinées à vous donner un aperçu de ce que vous voyez réellement avec ces lunettes (à cause d'Android).
Ne vous inquiétez pas, l'article suivant va en parler et il est déjà bien avancé !
PS : J'aurais du faire du cinéma, parce que pour le suspense, voilà quoi.

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